Le plaisir de cueillir

Depuis la nuit des temps, le plaisir de cueillir est une pratique qui dérive des efforts déployés en agriculture et même en élevage. Il faudrait confirmer que la cueillette n'est que la suite logique de la culture. Cette logique de culture et de cueillette est également vérifiable dans tous les milieux. En ville, ces envies s'identifient surtout par l'existence des petites surfaces cultivables entre les immeubles ou la petite jardinière sur un balcon, les petits pots de tomates cerise ou de basilic. Dans les campagnes, il n'y a rien à justifier. La culture est instinctive pour l'homme pour assurer son bonheur.

Cueillir est un plaisir


Ce plaisir de cultiver sur un petit lopin de terrain permet d'avoir des résultats satisfaisants en maturité de production. Il s'avère que la plupart des fruits et légumes à l'étalage sont récoltés alors que leur maturité n'est pas encore atteinte. Les fruits exotiques comme les bananes ou les letchis par exemple sont même cueillis alors qu'ils sont carrément encore verts. Le développement de ces fruits n'est pas encore complet à ce stade. C'est ainsi que les clients des villes ont capté cette habitude de manger des aliments ayant perdu leurs goûts de fruit et légumes. Le sucre et le sel deviennent des rajouts à ces aliments verts.

Les tomates du jardin ont toujours meilleur goût par rapport à celles achetées en grande surface. C'est normal. Pour pouvoir manger sainement et avoir le goût parfait, il faudrait peut-être arranger des jardins communs aux citadins pour qu'ils puissent apprendre à cultiver et avoir ainsi la joie de la cueillette. Avec la joie de la culture et de la cueillette, les associations permettront aux citadins de choisir directement ses fruits et légumes. Sans aucun doute, ce sera une source d'économie en plus. Les citadins comme les agriculteurs qui ont choisi de faire du commerce de leur récolte en cueillette s'en sortent très bien

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